Quelques tâches rouges ; comme des cerises ?

Une petite série d'une balade
vers le Pont d'Espagne, dans les Pyrénées
Une histoire d'eauUne présence constante,
un murmure et,
Souvent,
un torrent de bruit
Une coulée blanche au milieu du vert...

Détour d'un arbre, tout à coup,
Là, comme un Haïku
Une couleur ; Est-ce une estampe ?

Cabane du pêcheur

Une cabane de pêcheur

Comme on en voit beaucoup le long de la Garonne
Mais près de l'Estuaire
La marée en plus...

De longues jambes
Fines et interminables
Un air dégingandé de Hérons Cendrés
Une hauteur altière
Face aux vents et aux embruns.
L'estuaire, hélas
De guerre lasse
Découvre les Carrelets.
A marée haute
Cette fierté inutile
Montrera toute sa raison d'être.

Une voie Romaine

Toujours sur l'estuaire.
Des restes de construction,
Des alignement faits par l'homme
Qui ne correspondent plus
@ notre époque.

Une voie quasi romaine,
Un passage vers le fond
Laissé à l'abandon.
Ou peut-être
Une voie pour sortir de l'eau,
Qui ne se découvre qu'à marée basse.
Un retour qui mène
A regarder derrière.

Une énigme !

Après deux séries de trois graffitis, je change un peu.
Des murs de Bordeaux à l'Estuaire de la Gironde
La prochaine série -et peut être les deux prochaines-
lui seront consacrée -s-

Des vestiges d'un pont ?
Une digue inachevée ?
S'enfonçant dans l'estuaire,
Comme voulant rattraper l'autre rive
Des poteaux de bois, bien alignés.
A moins que ce ne soit les restes d'une armée
Transformée par une sorcière
Et devant surveiller,
Pendant des siècles,
L'arrivée des bateaux dans l'estuaire.

Rue des grafits

Pourquoi ne pas avoir de rue à ce nom ?
Une rue propre, sans graffiti, dans tags, sans graph

Et j'irai où
pour prendre des photos ?Des rendez vous possibles dans des "Nulle part",
Des secrets mur mur -és-
Pour quelques initiés
Qui se rendront, fantômes insonores,
Dans des glissements furtifs
Vers des destinations improbables...
Demain, à la passée, rue des grafits,
Je t'attendrai !